Métamorphoses, Hybrides & autres mutations
A l’art géométrique succède comme il se doit l’art dit numérique.
Qui dit numérique, dit numéro, algorithme, succession, évolution : fractales.
L’homme et le papillon en noir et blanc et en couleurs voisinent dans l’œuvre de Jean-Claude Meynard. L’homme papillonne dans la pensée de l’infini qui l’a précédé et de l’infini qui lui succédera, maillon perdu d’une chaîne qui n’en finit plus.
J’ai certainement un ancêtre fakir. Vous aussi. Il est probable que nous ayons des ascendants de toutes les couleurs. D’aucuns disent même que nous descendons du singe. Qu’il figure l’homme, parfois la femme, des poissons ou des papillons, Jean-Claude Meynard les projette dans des passés et des futurs aléatoires. Il n’est jusqu’au triangle qui ne donne le vertige.
Au stable, il préfère l’instable, le mouvement qui déplace les lignes.
Le long d’une médiane médite une figure, il n’y a aucune raison pour qu’elle s’arrête, bien sûr il y a le cadre, mais l’imagination l’éclate et guide au-delà du tableau cette silhouette d’humain dans les pleins et les vides d’un monde en expansion suspendu entre le néant et l’infini.
Lélia Mordoch
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