Next Stop Utopia ? Sous les pavés la plage ? Grève générale ? Le rêve de tous les révolutionnaires ? Et si tout le monde s’arrêtait pour rêver d’un monde meilleur ? Ce rêve d’un monde meilleur, James Chedburn le vit au quotidien en déroulant le fil de laiton de ses sculptures.
Les oeuvres de James Chedburn relèvent-elles de l’art singulier ? Il se revendique plutôt du Steampunk, ce courant artistique né outre-Manche qui mélange toutes les époques en se référant à l’esthétique de Jules Verne dans un baroque contemporain.
Que d’humour, que de tendresse, que de poésie envers les naufragés de l’idéal dans les sculptures de James Chedburn ! Avec ses manivelles il a trouvé le mouvement perpétuel… le rouage dont l’engrenage ne nécessite que de l’huile de coude. C’est à la précision de ses mécanismes, à l’étude minutieuse des articulations des corps, que James doit la perfection de ses créatures. Oui, voilà sur les murs des ombres dignes de Calder, des machines qui réjouiraient Tinguely, des épures dont le souffle appelle Léonard de Vinci.
Bienvenue dans l’univers de James Chedburn où le laiton remplace le béton, où Icare échappe au Labyrinthe sans que ne fondent ses ailes, où les mythologies surgissent de ses doigts d’artiste qui assemblent et soudent l’avenir au passé, un monde de fusées à vapeur qui nous emmènent danser pour un week-end sur la Lune. Venez nombreux, il y a de la place pour tout le monde.
Lélia Mordoch
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