Notion abstraite, mathématique, géométrique, théologique et philosophique…
L’infini fait plaisir. On ne sait pas bien ce que c’est. On ne sait ni où cela commence, ni où cela s’arrête, il n’a ni queue ni tête, ni alpha, ni oméga.
Et l’infini sur l’infini, cela ne fait pas toujours un car des infinis, il n’y en a pas qu’un. Il y en a plusieurs, il y en a autant qu’on veut… Il y a un nombre illimité d’infinis…
Huit paresseusement couché ou serpent enroulé sur lui-même, il est synonyme de liberté. « La liberté des autres étant la mienne à l’infini » disait Bakounine.
On peut s’y perdre et s’y promener à loisir dans les plis du temps.
Parfois, pris de vertige les philosophes perdus devant cette notion transcendantale rencontraient Dieu, pierre d’achoppement de l’univers et pouvaient ainsi repartir à zéro en évitant le chaos. « Quatorze, c’est l’infini » disait Borges.
Jeux de miroirs et de lumières, jeux de vie et ruban de fer, horizons inversés et coexistences dues au hasard, la représentation plastique de l’infini crée un espace sensoriel où nous vous invitons à venir nous retrouver.
Lélia Mordoch
No comments:
Post a Comment
Note: Only a member of this blog may post a comment.